
Good News sur Netflix : le film sud-coréen est-il inspiré d'une histoire vraie ?
C’est un thriller explosif qui débarque ce vendredi sur Netflix ! Dans Good News, nouveau film sud-coréen signé Byun Sung-hyun, nous plongeons au cœur d’un détournement d’avion, sur fond de crise diplomatique et politique. Un film catastrophe qui s’annonce intense et palpitant, basé sur une incroyable histoire vraie… Présentation.
Netflix poursuit son mois d’octobre riche en nouveautés et dévoile ce vendredi 17 octobre Good News, nouveau film original sud-coréen réalisé par Byun Sung-hyun (Sans pitié, Kill Bok-soon, Kingmaker). Au programme ? Un détournement d’avion, et une opération de sauvetage aussi secrète que périlleuse… avec une dose d’humour noir pour pimenter le tout.
Un film inspiré d'un célèbre détournement d'avion
L’histoire se déroule le 31 mars 1970. Peu de temps après son départ de l'aéroport Haneda de Tokyo en direction de l’aéroport Fukuoka, le vol 351 de la Japan Airlines est détourné par des membres de la Fraction Armée Rouge, une organisation communiste militante active dans les années 1960 et 1970. Utilisant des armes à feu et des sabres, les pirates de l’air exigent le détournement de l’avion vers Pyongyang, capitale de la Corée du Nord.
Rapidement, les pirates de l’air se heurtent à de nombreuses difficultés : en plus des relations diplomatiques tendues, voire figées entre le Japon et la Corée du Nord, le Boeing 727 n’a pas la quantité de carburant requise pour effectuer un tel trajet. L’avion atterrit donc à Fukuoka pour se ravitailler en carburant. Commence alors une première négociation, fructueuse pour la police nippone, qui parvient à convaincre les pirates de libérer 23 de leurs otages.
Du côté du cockpit, les pilotes reçoivent une carte de la péninsule coréenne, et ont l’ordre de brancher leur radio sur une fréquence spéciale. Guidés par la police japonaise, les contrôleurs aériens livrent délibérément des fausses indications aux pilotes. L’objectif de la manœuvre ? Tenter de faire atterrir l’avion à l’aéroport Gimpo de Séoul, en Corée du Sud. Sur place, le personnel aéroportuaire tente même de ''maquiller'' l’aéroport pour le faire passer pour un aéroport nord-coréen.
Les pirates de l’air, qui avaient comme projet d’atterrir en Corée du Nord pour inciter à la révolte en Corée du Sud et dans les pays voisins, comprennent rapidement qu’ils ont été piégés. Face à l’insistance et aux menaces du groupe, Shinjiro Yamamura, vice-ministre japonais des Transports, propose aux malfrats de prendre la place des otages restants. Une fois l’échange réalisé, le Boeing redécolle et atterrit cette fois à l’aéroport Mirim de Pyongyang, en Corée du Nord. Après avoir offert le droit d’asile aux pirates de l’air, les autorités nord-coréennes permettent à l’équipage de l’avion et au vice-ministre de regagner le Japon avec le même avion.
Une comédie noire moderne
Décrit par la presse internationale comme une ''satire mordante de la mollesse bureaucratique'', Good News se base donc sur l’histoire vraie du détournement du vol 351 en 1970. Comme l’explique le réalisateur Byun Sung-hyun, le film ''ne suit pas complètement l’histoire vraie'' et prend ainsi des libertés afin d’être pertinent pour le grand public. L’objectif du cinéaste est de proposer un récit ''qui pourra résonner auprès de la génération actuelle, à travers des personnages recréés''.
Offrant logiquement des moments de tension et d’action, le film manie également l’humour noir. Lors d'une conférence de presse tenue au Festival international du film de Busan (Corée du Sud), Byun Sung-hyun explique :
''La situation en elle-même (le détournement de 1970, ndlr) ressemblait à une comédie. Je pense qu'une comédie noire doit non seulement être drôle, mais aussi avoir un côté mordant. Bien que l'incident se soit produit en 1970, j'ai pensé que ce serait une façon pertinente de raconter l'histoire aujourd'hui.''
Rendez-vous sans plus tarder sur Netflix pour découvrir le film Good News.
Source : The Korea Times
