Annoncé comme un film évènement sur la plateforme au N rouge, le film Sous la Seine a bel et bien tenu toutes ses promesses. Avec un synopsis des plus prometteurs, le film porté par Nassim Lyes, Bérénice Bejo et Léa Léviant peut d’ores et déjà se targuer d’avoir réalisé de très belles audiences. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : seulement deux semaines après sa sortie, le film a été visionné près de 70 millions de fois dans plus de 90 pays, se hissant à la cinquième place des films non-anglophones les plus vus de l’histoire de la plateforme. Alors, Sous la Seine est-il une pure fiction, ou est-il inspiré de faits (et de personnages) réels ?

Pour rappel, le film Sous la Seine prend place dans la capitale française, peu avant les championnats du monde de triathlon qui se dérouleront dans le fleuve parisien. Un beau jour, Sophia (Bérénice Bejo), une brillante scientifique spécialisée dans la biologie marine, est alertée par Mika (Léa Léviant), une activiste et militante écologiste. L’heure est grave : un requin se trouve littéralement dans la Seine, et c’est un dramatique bain de sang qui s’annonce si une décision n’est pas prise…

Sous la Seine : un personnage inspiré d’une militante

Déjà interrogé par Télé-Loisirs quant à une éventuelle suite de son film à succès, Xavier Gens (Hitman, Farang) s’est également exprimé sur ses sources d’inspiration pour son long-métrage. Le réalisateur explique à nos confrères que le personnage de Mika (Léa Léviant) a été inspiré par une véritable militante, engagée à la tête de Sea Shepherd France, ONG de référence dans la défense des océans :

''On a beaucoup échangé avec des biologistes et des gens de Sea Shepherd. J’ai notamment contacté Lamya Essemlali (la fondatrice et présidente de Sea Shepherd France, ndlr) pour qu’elle lise le film, qu’on parle d’elle et de son expérience. On s’est servi de beaucoup d’interviews de Lamya et des actions de Sea Shepherd pour construire le personnage de Mika et son association.''

Non pas un requin, mais un orque et un béluga retrouvés dans la Seine

En plus de s’appuyer sur le parcours militant et associatif de Lamya Essemlali, Xavier Gens s’est également inspiré de deux incroyables histoires vraies survenues à Paris il y a deux ans. Souvenez-vous : en mai 2022, un orque affaibli s’était retrouvé coincé dans la Seine. Repêché peu après sa mort, l’orque présentait une balle au niveau du crâne. Puis, au mois d’août, voilà qu'un béluga était à son tour repéré dans la Seine. Extrêmement affaibli et désorienté, l’animal marin avait malheureusement trouvé la mort, malgré une tentative de sauvetage menée par les forces fluviales de police. Le réalisateur explique simplement à Télé-Loisirs :

''Je me suis vraiment inspiré de ce qu’il s’est passé il y a deux ans avec l’orque et le béluga coincés dans la Seine.''

En plus de ces tristes évènements, Xavier Gens s’est également inspiré de nombreux films et documentaires mettant des requins à l’affiche. Si Les Dents de la Mer de Spielberg, ultime classique du genre, a évidemment fait partie des inspirations du réalisateur français, un autre film l’a particulièrement marqué dans la conception de Sous la Seine :

''On a fait beaucoup de recherches, on a compilé quasiment tout ce qui avait été fait en termes de requins, allant de films forts comme Les Dents de la Mer, à tous les documentaires possibles. Mais l'une de mes références préférées reste 47 Meters Down !''

Sous la Seine est à voir depuis le 5 juin 2024 sur Netflix. Et pour ceux qui souhaiteraient (re)découvrir les longs-métrages Les Dents de la Mer (1975) et 47 Meters Down (2017), profitez-en : les deux films sont actuellement disponibles sur la plateforme au N rouge.

Sources : Télé-Loisirs, Écran Large