Si la rumeur circulait depuis quelques semaines sur la Toile, le ministre de la Transition écologique Christophe Béchu l’a finalement confirmé : d’ici quelques mois, le bonus réparation s’élargira aux écrans cassés des smartphones. Une initiative en faveur de l’environnement, permettant aux consommateurs de faire réparer leur appareil plutôt que d’opter pour un nouveau modèle.

Pour rappel, le bonus réparation résulte de la loi anti-gaspillage votée en 2020. Le principe est simple : encourager au maximum l’ensemble des consommateurs à faire réparer leurs appareils électroniques au lieu de les remplacer. De quoi réduire considérablement le gaspillage, une conséquence plus que positive pour la planète. Selon le type d’appareil à réparer, le montant de l’aide va logiquement varier. Pour l’heure, plus de trente catégories d’appareils sont concernées par ce bonus : les lave-linges, les ordinateurs portables, ou encore les trottinettes et vélos électriques.

Dans une interview accordée à nos confrères de Ouest France le 30 septembre dernier, le ministre rappelle que le bonus réparation concerne déjà les smartphones. Il ne prend cependant pas en charge les réparations de dommage d’ordre non fonctionnel : les écrans cassés (ou fissurés) ne sont pas pris en compte. C’est donc un changement conséquent qui devrait débarquer au début de l’année prochaine.

Comment profiter du bonus réparation si mon écran de smartphone est cassé ?

Comme le rappelle le ministre, quelques conditions sont impératives afin de profiter du bonus réparation :

• Le smartphone doit absolument être hors garantie ;
• La facture de réparation doit être supérieure au montant de l’aide ;
• Il est obligatoire de passer par un réparateur ''QualiRépar'' afin de profiter du bonus.

Une fois ces critères respectés, le montant, qui n’a pas encore été précisé, sera automatiquement déduit sur votre facture. Toujours dans un objectif environnemental, Christophe Béchu a également précisé que les appareils ayant un lourd bilan carbone, dont les téléviseurs, disposeront d’un bonus qui augmentera ''d’au moins 5 euros''.

Enfin, le processus de labellisation des réparateurs autorisés à verser le bonus de réparation devrait également être simplifié. L’objectif est simplement d’avoir plus de réparateurs sur l’ensemble du territoire. D’ici la fin de l’année 2024, le ministre précise vouloir ''passer de 4 000 à 7 500 réparateurs, pour ensuite aller jusqu’à 22 000 fin 2026.''

Sources : Ouest France, Le Monde, Les Echos