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L'arnaque par SMS prétextant des fausses transactions bancaires est en vogue chez les escrocs.
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Sécurité : attention aux faux SMS de confirmation de paiement sur Internet

L'arnaque par SMS prétextant des fausses transactions bancaires est en vogue chez les escrocs. © Pekic / Getty Images

C’est une nouvelle arnaque redoutable qui vient de s’ajouter à l’arsenal déjà vaste des cybercriminels. Récemment, de nombreux utilisateurs ont signalé des faux SMS prétextant des transactions bancaires en cours. Comme souvent, l’objectif des escrocs est de soutirer vos informations bancaires pour ensuite tenter de dérober vos fonds. On vous explique la mécanique de cette arnaque et comment ne pas tomber dans le piège.

Comme des millions de Français désormais, vous êtes peut-être un adepte du shopping sur Internet. Qu’importe la nature de vos achats en ligne, lorsque vous procédez à un paiement, vous recevez le plus souvent une notification de votre banque, avec la possibilité de confirmer ou de refuser la transaction en un clic. Alors que les vacances d’été approchent et que nous sommes nombreux à effectuer des transactions importantes pour préparer la saison estivale, les pirates tentent de nous piéger par tous les moyens, jouant souvent sur la peur et l’urgence.

Une stratégie basée sur la panique

L’information provient de la radio Ici (anciennement France Bleu). Dans le cadre de l’émission C’est pas vrai ?!, programme visant à démêler le vrai du faux autour de sujets d’actualité divers, de nombreux auditeurs ont signalé avoir reçu des SMS faisant état d’une (fausse) transaction bancaire en cours. Voici un exemple de SMS reçu :

''E-paiement. Transaction en cours de 799,99€. Si vous n'êtes pas à l'origine, contactez le centre d'opposition.''

Provenant généralement de numéros commençant par ''06'', ces SMS malveillants encouragent donc les victimes à contacter un ''centre d’opposition'' via un numéro commençant par ''09''. Peu importe le contenu du SMS, ne tentez jamais de contacter ce numéro, au risque d’avoir un interlocuteur vous demandant vos coordonnés bancaires afin de régler le litige et stopper la transaction. Une fois ces coordonnés en main, les pirates tenteront logiquement de dilapider votre compte bancaire...

Comme souvent, on remarque que les escrocs jouent sur l'inquiétude et l'urgence, notamment avec de grosses sommes pour les transactions supposément en cours. Prises de panique à l’idée de se faire débiter un montant important, certaines personnes – on pense notamment aux seniors et tout autre individu n'ayant pas les codes du numérique – pourraient bien se faire avoir, croyant être véritablement en contact avec un authentique centre d’opposition bancaire.

Arnaque aux fausses transactions bancaires : comment se protéger ?

Même si le fait de voir ces montants importants peut vous faire paniquer, la première chose à faire est de surtout garder votre calme face à ce type de SMS. Dans le cas où vous seriez en train d’effectuer des achats, le bon réflexe est de consulter directement l’application de votre banque. Gardez en tête que dans la plupart des cas, une notification de votre banque vous sera envoyée afin que vous puissiez valider la transaction directement depuis l’application. Il n’y a donc pas de numéro à appeler pour valider ou refuser un paiement en ligne.

Certains utilisateurs ont également identifié une tentative similaire dans leurs mails, prétextant, à titre d’exemple, un paiement Prime Video pour un montant de… 380 euros. Cette fois, pour rejoindre le prétendu centre d’opposition, il est demandé de cliquer sur un lien. Ne cliquez jamais sur ces liens malveillants, consultez vos comptes bancaires pour détecter le moindre mouvement suspect, et supprimez aussitôt le mail frauduleux.

De plus, rappelons qu’il existe bien un service interbancaire d'opposition en France, joignable au 0 892 705 705 (numéro surtaxé, ouvert 7 jours/7 et 24h/24) ou directement via votre conseiller bancaire. Ce service peut s’avérer très utile, surtout en cas de vol ou de perte de votre carte bancaire.

Source : Ici (France Bleu)

Arthur Mathur
Arthur Mathur Rédacteur