Avis aux passionnés du ballon rond, et pas seulement ! Prime Video enrichit son catalogue avec un film français, écrit par Rémi et Simon Moutaïrou, et réalisé par David Diane (Validé), qui comme son nom l’indique nous fait entrer dans l’univers du football. Mais pas celui des terrains et de l’effervescence des stades : Numéro 10 se concentre sur les coulisses, sur tout ce que l’on ne voit pas. Il raconte la pression que subissent les joueurs, surtout ceux à la double nationalité qui doivent, à un moment donné, choisir entre deux équipes nationales et donc entre deux pays.

Ibrahima Diallo, Ilyes Djadel, Camille Chamoux et Matthias Quiviger nous racontent Numéro 10

Au casting, Numéro 10 révèle tout d'abord le boxeur guinéen Ibrahima Diallo en tant qu’acteur, dans la peau du jeune prodige confronté à ce choix difficile. Le stand-upeur Ilyes Djadel fait aussi ses premiers pas devant la caméra à ses côtés. On retrouve par ailleurs l’humoriste et acteur Matthias Quiviger, alias Ragnar Le Breton (récemment vu face à Éric Judor dans Un Stupéfiant Noël), ainsi que l’actrice Camille Chamoux (La Flamme). SFR Actus a eu l’opportunité de rencontrer ceux qui sont à l'affiche de ce film, fraîchement dévoilé ce vendredi 26 janvier sur Prime Video.

Pouvez-vous nous en dire un peu plus sur vos personnages ?

Ibrahima Diallo : Ousmane Diallo est une star montante du football. Il joue le numéro 10 de l’équipe Milan AC qui vient de remporter la Ligue des Champions. Il doit maintenant faire un choix d’équipe nationale. Le film raconte ce questionnement, et nous tient en haleine : va-t-il choisir la France ou le Sénégal ? Je joue donc ce jeune sportif, intelligent, tiraillé dans sa double nationalité.

Ilyes Djadel : J’interprète Ilyes, alias "Croissant". Un surnom qu’on m’a donné parce que j’étais allé lui chercher des croissants pour sa fin d’entraînement quand il était petit, et c’est resté. C’est le meilleur ami d’Ousmane, je l’accompagne et je fais tout pour lui.

Matthias Quiviger : Je suis Richard Nadeau, je suis un agent de footballeurs qui s’occupe du petit Ousmane.

Camille Chamoux : J’incarne la maman d’Ousmane. Elle est son repère, parce que dès qu’il a un problème ou un vrai dilemme, il vient la voir. C’est quelqu’un de très mesuré, et qui n’appartient à aucun de deux clans. Elle a un point de vue assez subtile notamment sur l’amitié d’Ousmane et Ilyes. Surtout, ce n’est pas un personnage donneur de leçon : sa mère ne cherche pas à le mettre sur le bon chemin, mais sur son chemin à lui.

Qu’est-ce qui vous a donné envie de participer au projet ?

C. C. : J’ai justement apprécié que le rôle soit tout à fait secondaire mais extrêmement précieux et important. J’ai trouvé également super que le réalisateur (David Diane, ndlr.) apporte un regard féminin au film, juste, doux, chouette et réfléchi.

I. Diallo : Comme mon personnage, je suis métisse, Guinéo-Sénégalais et Belge, donc l’histoire m’a directement parlé. J’ai le même nom de famille que lui. Dans le film, le père veut vraiment que son fils réussisse, et si mon père est différent, je suis aussi dans un héritage familial (dans la boxe, ndlr.). Je connais donc le sport de haut niveau, son fonctionnement. Toutes ces choses m’ont aidé dans l’incarnation d’Ousmane.

En plus du foot, Numéro 10 traite de sujets forts comme la double nationalité ou le racisme. Ça vous importait de porter ces messages ?

I. Diallo : Oui bien sûr. Je pense que le message du film n’est pas de choisir et donc de renier un pays plutôt qu’un autre…

C. C. : Dans l’histoire, la France et le Sénégal ne sont pas en opposition. Le choix appartient à ce que ressent le joueur, il ne faut pas le politiser, parce que le politiser c’est faire des nations des ennemies. C’est l’analyse, le regard qui est porté sur ça, qui fait tout le sujet du film.

I. Djadel : Ça reste du sport. C’est un sujet d’actualité. Avec le film, on voit l’envers du décor de ce monde-là. La pression qu’un joueur peut avoir, les désaccords avec sa famille, ses amis.

Ibrahima, comment passe-t-on du ring au métier d’acteur ?

C’est un rêve d’enfant de faire du cinéma. Ça m’est un peu tombé dessus, mais je pensais que je pourrais être acteur après ma carrière dans la boxe. De faire les deux en même temps, ça a été un gros défi pour moi, et une expérience importante parce que j’avais envie d’apprendre, d’être meilleur que la veille. J’ai progressé sur le tournage. Être au côté de Camille, ça facilite aussi les choses parce qu’elle m’a mis à l’aise très rapidement. C’était magnifique.

Ilyes, c’était aussi un rêve de devenir acteur ?

Bien sûr, c’était un rêve d’enfant de mettre un pied dans le cinéma. Je voulais que mon premier film ait une histoire vraiment bien. C’est le cas avec Numéro 10, c’est un projet que je voulais faire. Être acteur, c’est aussi pouvoir jouer d’autres personnages et même si on a le même prénom, c’est un mec totalement différent de moi. Ce n’est pas le Ilyes drôle qu’on voit sur scène, je trouvais ça intéressant.

Parce que le film parle de choix... Ibrahima, plutôt foot ou boxe ?

I. Diallo : Aujourd’hui, la boxe ! J’ai gravi les échelons, j’ai un certain niveau que je n’ai pas au foot.

Ilyes, stand-up ou cinéma ?

I. Djadel : Stand-up ! Le contact avec le public, avoir les rires en réel, c'est une vraie passion.

Et vous Matthias, basket ou MMA ?

M. Q : Le basket, à vie. Sans aucune hésitation.

Pourquoi faut-il voir le film Numéro 10 sur Prime Video ?

I. Diallo : Il est actuel et plein de suspens.

C. C. : Oui, il est addictif, et vous allez découvrir un acteur qui va faire une très longue carrière.

M. Q. : Il apprend des choses sur un milieu qu’on ne connaît que de manière extérieure. On voit les joueurs courir en short, avoir de l’argent, des grosses voitures, mais c’est bien de découvrir l’envers et le vide humain qu’il peut y avoir autour de la célébrité, l’argent. Ce ne sont pas forcément des vies évidentes comme on pourrait le croire.

Rendez-vous sur Prime Video, dès ce vendredi 26 janvier, pour découvrir Numéro 10.