Netflix a frappé un grand coup avec Le Cas Cantat, un documentaire diffusé en mars 2025 qui revient sur l’affaire tragique entourant Bertrand Cantat, ancien leader du groupe Noir Désir. En plus de retracer le meurtre de Marie Trintignant, décédée des coups de son compagnon en 2003, le programme explore également les circonstances du suicide de Krisztina Rady, survenu en 2010. Ce travail d’investigation fouillé a récemment conduit la justice française à rouvrir l’enquête sur cette dernière affaire.

La mise en lumière de nouveaux éléments

Le 24 juillet 2025, le parquet de Bordeaux a en effet annoncé la réouverture de l’enquête concernant la mort de Krisztina Rady, sous la qualification de “violences volontaires par conjoint ou concubin”. Cette décision inédite s’appuie sur des éléments mis en lumière par le documentaire, notamment les témoignages de proches qui évoquent la peur que ressentait la victime dans les mois précédant sa mort.

Une mort toujours suspecte

À l’époque, Krisztina Rady, ancienne compagne de Bertrand Cantat et mère de ses deux enfants, avait choisi de revivre avec lui après leur divorce, malgré un passé trouble. Elle s’était confiée à son entourage sur les violences subies et sa crainte d'en mourir. Le 10 janvier 2010, elle est retrouvée pendue à son domicile à Bordeaux. Cantat, lui, affirme avoir dormi durant le drame.

Vingt ans après la mort de Marie Trintignant, Le Cas Cantat remet en lumière les zones d’ombre et relance le débat sur les violences conjugales. Ce documentaire démontre, une fois encore, le rôle essentiel que peuvent jouer les œuvres audiovisuelles dans la quête de justice.

Source : Numerama