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On vous explique la dangereuse arnaque des sites ''miroirs''.
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Arnaques en ligne : comment repérer les faux sites administratifs ?

On vous explique la dangereuse arnaque des sites ''miroirs''. © MoMo Productions / Getty Images

Sur Internet, les faux sites gouvernementaux, ou sites ''miroirs'', sont de plus en plus présents. L'objectif des cybercriminels derrière ceux-ci ? Tromper la vigilance des plus vulnérables et dérober leurs données personnelles... ou pire. Alors, comment les identifier et s’en protéger ? On vous explique.

C’est une combine plutôt classique depuis ces dernières années : l’arnaque aux faux sites Internet, visant tout particulièrement les sites administratifs du gouvernement. Des sites ''miroirs'', absolument redoutables tant ils peuvent reproduire presque à l’identique les pages officielles.

Qu'est-ce qu'un site ''miroir'' ?

Un site miroir, ou un faux site gouvernemental, est une page web qui cherche à se faire passer pour un site officiel d’administration publique. Son but ? Vous tromper pour récupérer vos données personnelles ou vous soutirer de l’argent, notamment en vous faisant croire que vous accédez à un service public légitime.

Comme l’explique la direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des fraudes (DGCCRF), certaines démarches sont particulièrement visées depuis quelques années par les escrocs :

  • Prestations sociales : certains sites vous proposent de payer afin d'obtenir des attestations ou droits qui sont normalement gratuits via les plateformes officielles (CAF, Sécurité sociale, Pôle emploi…).
  • Impôts : des services frauduleux facturent l’accès à des documents fiscaux comme l’avis d’imposition ou des attestations fiscales.
  • Entreprises : des sites prétendent pouvoir enregistrer une société au registre du commerce contre des frais injustifiés.
  • Carte grise : certains portails frauduleux facturent l’immatriculation, alors que la procédure officielle se fait sur le site de l’ANTS.
  • Permis de conduire : des frais abusifs peuvent être demandés pour simplement consulter vos points - un service pourtant totalement gratuit...

Comment repérer les faux sites gouvernementaux ?

Pour ne pas se faire piéger, vous devez rester vigilant sur quelques points clés. Comme l’explique la DGCCRF, il faut d’abord scruter l’adresse URL du site. En France, les sites officiels se terminent généralement par ''.gouv.fr'', ou a minima ''.fr''. Dès lors que vous apercevez des URL utilisant des extensions comme ''.com'' ou ''.net'', il s’agit très probablement d’un site miroir. Il est aussi très important d'observer le design et le contenu du site. Des fautes d'orthographe ou de syntaxe, des logos flous ou une mise en page approximative doivent être des signaux d’alerte.

Enfin, il faut également prêter attention aux informations demandées : si le site réclame un paiement pour un service qui devrait être gratuit ou vous demande des données personnelles par des moyens inhabituels, il s’agit à coup sûr d’une arnaque. À noter qu’il faut se méfier des liens reçus par mail ou SMS : un vrai site officiel ne vous enverra jamais de message pressant pour payer ou transmettre vos informations sensibles.

Le meilleur moyen pour ne jamais tomber dans le piège des sites miroirs est de passer uniquement par les sites officiels du gouvernement. Sur son site, le Service Public liste tous les différents sites dont vous aurez besoin en fonction de vos démarches. Méfiez-vous également des premiers résultats sur votre moteur de recherche, ces derniers pouvant être sponsorisés - et par conséquent frauduleux.

Sources : Economie.gouv, Service Public

Arthur Mathur
Arthur Mathur Rédacteur