Les adolescents et même les enfants sont de plus en plus à l’aise avec l’usage d’Internet et des réseaux sociaux, que ce soit pour une utilisation récréative personnelle ou pour un usage scolaire. En effet, grâce au système Mobilec, ce sont 60% des écoles et 70% des collèges qui sont désormais équipés en tablettes numériques. Si cet usage est encadré, ce n’est pas forcément le cas lorsqu’un jeune navigue sur Internet une fois rentré chez lui.

Pas moins de 7 jeunes sur 10 ont ainsi déjà été exposés à des contenus violents, haineux ou choquants en ligne, mais ils sont seulement 23% à en avoir parlé à un adulte par la suite. Face à ce constat inquiétant, Jules comme César veut nous alerter sur la désinformation et sensibiliser sur l’accompagnement des jeunes dans leurs usages numériques. C’est au détour d’une nouvelle vidéo revenant sur le partenariat entre la Fondation SFR et l’association Génération Numérique, à travers une rencontre avec le Délégué général de l’association, Cyril Di Palma, que l'influenceur nous éclaire sur les bonnes pratiques à adopter et à enseigner aux plus jeunes.

Qu’est-ce que la désinformation ?

Contrairement à la mésinformation, qui fait référence au fait de diffuser accidentellement des informations inexactes, la désinformation est, elle, une pratique volontaire et trompeuse. Bien qu’il n’existe pas de définition exacte et universelle de la désinformation, celle-ci se rapporte principalement au fait de partager une information dans le but de tromper son lecteur et ainsi de lui causer du tort.

L’avènement du numérique, de l’intelligence artificielle et de moult autres nouvelles technologies, rend aujourd’hui la désinformation encore plus facile et de nombreuses personnes malintentionnées en profitent. En effet, 71% des Européens déclarent être souvent confrontés à de la désinformation, notamment sur des sujets politiques, climatiques ou encore plus légers comme l’actualité de personnalités publiques. Afin de lutter contre la désinformation, il est important de favoriser l’accès à l’information et d’éduquer au numérique, une mission au cœur des préoccupations de l'association Génération Numérique.

Comment la Fondation SFR soutient-elle Génération Numérique ?

Réseaux sociaux, blogs, forums, sites Internet... Les sources d’informations sont aujourd’hui nombreuses sur la Toile. Si cela se présente comme une bonne chose, cette multiplication des flux d’information vient également avec son lot de défauts : il est désormais plus difficile de distinguer le vrai du faux. Partant de ce constat, l’association Génération Numérique a décidé d’accompagner et d’éduquer dès le plus jeune âge afin de permettre à tous de reconnaître une source fiable et d’adopter les bonnes pratiques numériques. Cela passe par la mise en place d’ateliers dans les établissements scolaires, grâce à un intervenant qui aborde des sujets comme l’accès à l’information, les outils pour repérer une fausse information, mais également comment développer son esprit critique.

Une préoccupation que partage et soutient la Fondation SFR. Grâce à un partenariat mis en place dès la fin d'année 2023 avec l'association Génération Numérique, ce sont pas moins de 150 ateliers de sensibilisations qui ont eu lieu dans les établissements scolaires des quartiers prioritaires, et cela, à partir du CM1. La désinformation n’est pas le seul sujet abordé lors de ces différents ateliers : les intervenants reviennent également sur des thèmes comme le harcèlement ou encore l’égalité entre filles et garçons. Comme le rapporte Cyril Di Palma au micro de Jules comme César, le soutien de la Fondation SFR a permis de mettre en place davantage d’ateliers et d’affecter les fonds aux populations qui en ont le plus besoin. Concrètement, ce sont au total 5000 élèves qui ont pu être sensibilisés aux dangers et aux bonnes pratiques numériques grâce au partenariat entre l'association Génération Numérique et la Fondation SFR.

Comme le dit si bien Jules comme César, si le numérique est une ressource précieuse, il s’agit également d’un outil dangereux dont il est bon de connaître les potentiels risques afin de pouvoir s’en servir pleinement et en toute sécurité.

Sources : Nations Unies, Commission européenne