Passer au contenu principalPasser à la recherchePasser au pied de page
On vous dit tout sur cette nouvelle arnaque prétextant des amendes devant être payées.
News

Sécurité : attention à cette nouvelle arnaque aux amendes impayées

On vous dit tout sur cette nouvelle arnaque prétextant des amendes devant être payées. © filadendron / Getty Images

C’est une arnaque relativement classique mais pouvant tout de même s'avérer redoutablement efficace. Déjà très prisées des malfaiteurs il y a quelques années, les tentatives d’escroquerie prétextant des amendes routières impayées semblent être de retour. Voici comment détecter ces campagnes malveillantes et ne pas tomber dans le piège.

L’arnaque semble être (de nouveau) en vogue chez les escrocs. Depuis plusieurs semaines voire plusieurs mois, nombreux sont les utilisateurs à avoir rapporté recevoir des mails ou des SMS se faisant passer pour l’ANTAI, l’Agence nationale de traitement automatisé des infractions, prétextant des amendes impayées. Voici tout ce qu’il faut savoir sur cette technique bien rodée, et les réflexes à adopter pour s’en protéger.

Un rappel d’amende(s) à payer

Toujours enclin à jouer sur la peur et l’urgence, les pirates vous informent ici qu’une amende (d’un montant variable mais avoisinant généralement les 135 euros) n’a pas encore été payée. Si vous utilisez au quotidien une voiture ou un deux-roues motorisé, vous pourriez théoriquement tomber dans le piège, estimant avoir été verbalisé ''sans interception'' (ou ''à la volée''), une pratique existant depuis 2016 pour 12 infractions différentes telles qu’un non-respect des vitesses maximales autorisées ou encore un défaut d’assurance.

Dans leurs mails ou leurs SMS, les escrocs tentent assez clairement de vous effrayer. Concrètement, si vous ne payez pas cette (fausse) amende, une pénalité financière supplémentaire sera appliquée, et elle peut être effectivement effrayante : 370 euros ajoutés à l’amende initiale de 135 euros. Et pour aller jusqu’au bout de l'arnaque, les pirates évoquent même un retrait de points et de nouveaux frais supplémentaires, de quoi vous pousser à suivre le lien en fin de mail et à vous jeter dans la gueule du loup.

Alors, comment flairer l’arnaque et éviter de tomber dans le piège ? Comme l’explique l’ANTAI sur son site officiel, il existe une méthode très simple afin d’en avoir le cœur net : vérifier l’adresse mail de l’expéditeur. L’Agence est formelle : tous les mails provenant de l’ANTAI doivent impérativement provenir de l’adresse ''nepasrepondre_noreply@antai.gouv.fr''.

Si vous constatez que le mail ne correspond pas à celui de l’ANTAI, ne cherchez pas plus loin : il s’agit sans aucun doute d’une arnaque. Même si on ne vous conseille pas de cliquer sur le lien, vous pouvez tout de même le vérifier (si le mal est déjà fait). Pour rappel, l’unique site de l’ANTAI est https://www.antai.gouv.fr/. Tous les autres sites, même s’ils ressemblent comme deux gouttes d’eau à l’original, ne sont que des copies créées par les escrocs.

Évidemment, si vous recevez ce genre de mails ou SMS, ne cliquez pas sur les liens, ne répondez pas et surtout ne renseignez jamais vos informations personnelles. Ici, et comme dans la plupart des campagnes de phishing, c’est précisément ce que recherchent les pirates : votre numéro de permis de conduire, votre numéro fiscal, votre carte d’identité, ou encore un éventuel certificat de cession ou de destruction du véhicule.

Enfin, si le doute subsiste et que vous pensez avoir une amende à régler, voici trois sites vers lesquels vous diriger : https://www.amendes.gouv.fr/ pour le paiement des amendes, https://www.stationnement.gouv.fr/ pour un stationnement à régler, et https://www.antai.gouv.fr/ pour consulter ou contester les amendes.

Source : ANTAI

Arthur Mathur
Arthur Mathur Rédacteur