DogMan signe le retour de Luc Besson à la réalisation, quatre ans après Anna, un thriller sorti en juillet 2019. Ce nouveau drame sans concession, porté par l'excellent Caleb Landry Jones dans la peau d'un outsider tourmenté par un passé violent, sera disponible à l'achat digital dès le 25 janvier prochain et à la location à partir du 31 janvier sur la plateforme VOD de la box SFR. Découvrez pourquoi il ne faut surtout pas rater l'occasion de le découvrir si vous l'avez manqué au cinéma.

DogMan : le grand retour de Luc Besson derrière la caméra

Luc Besson revient à ses fondamentaux avec DogMan, une œuvre qu'il a à la fois écrite et réalisée. Produit par Virginie Besson-Silla, sa conjointe, et EuropaCorp, sa société de production, le film bénéficie en outre d'une bande originale assurée par un collaborateur aussi fidèle que brillant en la personne d'Eric Serra, complice de longue date qui signe-là sa 16e collaboration avec le cinéaste après Le Grand Bleu, Nikita, Léon, Le Cinquième Élément ou encore Jeanne d'Arc.

Pour jouer le rôle principal, le metteur en scène a jeté son dévolu sur l'acteur et chanteur américain Caleb Landry Jones (vu dans The Dead Don't Die et Get Out), lauréat de la palme du Meilleur acteur lors de l'édition 2021 du Festival de Cannes pour son interprétation dans Nitram de Justin Kurzel. Il est entouré de visages familiers des cinéphiles, avec par exemple James Payton (Glass Onion), Christopher Denham (Oppenheimer), Michael Garza (Scary Stories), Bennett Saltzman (Le Téléphone de M. Harrigan), et Derek Siow (Escape Game 2 : le monde est un piège).

Dans DogMan, Luc Besson renoue avec des thèmes qui lui sont chers : la marginalité, la noirceur et la violence, à travers un personnage en titre aussi tourmenté que mémorable, rappelant des cultissimes figures de sa filmographie parmi lesquelles la Nikita jouée par Anne Parillaud, le Léon magistralement incarné par Jean Reno et la Lucy de Scarlett Johansson. Un personnage qui rappelle également le Joker joué par Joaquin Phœnix à bien des égards...

Que raconte le film DogMan de Luc Besson ?

Aussi bien visuellement que narrativement, DogMan nous plonge dans une atmosphère qui rappelle le film Joker de 2019. Notamment parce qu’il met en scène un personnage marginal qui a tendance à basculer dans la violence et qui aime se maquiller. L'histoire débute avec son arrestation. Douglas, travesti en femme et conduisant au beau milieu de la nuit une camionette transportant des dizaines de chiens, est interpelé et conduit en garde à vue. Qui est ce personnage énigmatique ? Pourquoi l'arrête-t-on ? Où se rendait-il avec une telle cargaison à cette heure si tardive ?

Au poste de police, Douglas se livre. Il fait le récit de sa vie à une psychiatre, revenant sur son enfance douloureuse, marquée par la violence et l'isolement. Élevé parmi les chiens, Douglas les vénère plus que tout, et il semblerait qu'il soit devenu un justicier d'un genre très particulier, usant volontiers de la brutalité pour châtier ceux qui, selon lui, méritent sa punition...

Ce personnage complexe, paradoxalement aussi effrayant qu'émouvant, rappellera forcément à certains le Joker incarné par Joaquin Phoenix, un autre anti-héros qui est, lui aussi, à la fois terrifiant et attachant. On a vu pire comme référence !

Il y a fort à parier qu'avec le temps, DogMan finisse par rejoindre Léon et Nikita au panthéon des personnages iconiques imaginés par Luc Besson. Découvrez son histoire en achetant ce film en VOD dès le 25 janvier, ou en le louant à partir du 31 janvier.

Source : Allociné