Dès sa sortie sur Netflix à la fin du mois d’août, The Deliverance s’est frayé un chemin dans le Top 10 des films les plus visionnés du moment sur la plateforme, terminant sa course au sommet du podium. Il faut dire que le dernier long de Lee Daniels (Shadowboxer, Le Majordome, la série Empire) possède tous les ingrédients pour faire un carton : de l’horreur, un sens du timing redoutable, une ambiance glauque et glaçante, ainsi qu’une histoire (vraie) de possession démoniaque qui a secoué l’Amérique il y a quelques années...

The Deliverance : le film d’horreur qui cartonne sur Netflix

Le scénario du carton The Deliverance peut se résumer en quelques mots : dans ce film d’horreur surnaturel de presque 2 heures (1h52), nous suivons Ebony (Andra Day), une jeune mère de famille afro-américaine qui, criblée de dettes, parvient à déménager dans une vieille maison modeste. Accompagnée de ses trois enfants, Nate, Shante et Andre (Caleb McLaughlin, Demi Singleton et Anthony B. Jenkins) et de sa mère Alberta (Glenn Close), cette mère de famille sortant tout juste d’une lourde période d’alcoolisme va vite s’apercevoir que des évènements étranges se produisent depuis l’emménagement.

Alors que ces phénomènes s’amplifient, force est de constater qu’une présence démoniaque hante la vieille demeure. Si dans de nombreux films du genre, un seul enfant est touché et présente un comportement anormal, ici, ce sont les trois enfants qui semblent être possédés. Rapidement, et grâce à l’intervention de la révérende Bernice James (Aunjanue Ellis-Taylor), il n’y a plus de place au doute : cette maison est véritablement hantée, et ses habitants, tout particulièrement les enfants, sont possédés par une entité maléfique. Un compte à rebours s’enclenche, et il va falloir agir de toute urgence pour éviter un terrible drame familial…

Un film inspiré de l’affaire Layota Ammons

Dès le début de son long-métrage, Lee Daniels joue la carte de la transparence : le film The Deliverance est ''inspiré de faits réels''. S’il n’en dit pas plus, le réalisateur a ensuite confirmé à plusieurs médias américains que l’affaire Layota Ammons avait bel et bien été sa principale source d’inspiration.

À l’image du film, cette affaire, qui fût également appelée ''200 Demons House'' par les médias, est des plus terrifiantes. En 2011, dans l’État de l’Indiana, Layota Ammons affirmait qu’une activité paranormale s’était produite dans sa maison. Comme dans le film, la mère de famille avait assisté, selon ses dires, à des cas de possession de ses trois enfants, peu après l’emménagement de la famille dans une maison ancienne. Tout comme dans The Deliverance, les enfants ont été retirés à leur mère, le temps de leur faire passer des tests psychologiques. Après une longue enquête, les services de l’enfance ont pris la décision de placer les enfants, jugeant toutefois Layota Ammons saine d’esprit. Désemparée face à cette (prétendue) présence démoniaque dans sa maison, la mère de famille avait, comme dans le film, fait appel aux services d’un membre de l’église afin de purifier les lieux et d’exorciser la maison.

Résolument convaincu que l’affaire Layota Ammons est un cas authentique de possession et qu’une entité maléfique a bel et bien sévi dans cette maison de l'Indiana, le réalisateur Lee Daniels a d’ailleurs confié à USA Today :

''Non seulement ils (les services de l’enfance et une infirmière, ndlr) l'ont vu, mais l'assistante sociale qui essayait de retirer les enfants à la mère a dit au juge que cela s'était réellement produit. Cela ne s'invente pas.''

Inspiré de l’incroyable affaire Layota Ammons, l’un des cas de possessions démoniaques les plus documentés du 21e siècle, le film d’horreur The Deliverance est à voir dès maintenant sur Netflix.

Sources : Le Parisien, Télé-Loisirs, Diverto